Interviewer interviewé…
Stefano Lurati, actuellement responsable de la rubrique sportive de « La Liberté » a eu la gentillesse de partager avec moi un peu de son expérience. Je vous en fais un résumé dans cette rubrique .COMM
Ecrire pour être lu n’est pas chose facile !
Pour que les lecteurs ne se lassent pas après les deux premières lignes, il faut rendre son écriture attractive. Pour se faire, l’attaque du premier paragraphe est très importante pour éveiller leur curiosité. Le développement des sujets est donné dans un deuxième temps. Les phrases longues sont à éviter pour ne pas perdre les lecteurs. Un autre point important est la fidélité aux propos d’une personne ou au déroulement d’un évènement. Aussi, lors d’avis divergents sur un sujet, il est un devoir du journaliste d’exprimer les avis des deux partis ! Il doit rester neutre et objectif.
Le match vécu par le journaliste sportif
Lors de mon entretien avec Stefano Lurati, je lui ai demandé comment se passe pour lui un compte-rendu de match de basket à Fribourg :
- Tout d’abord rendez-vous à la conférence de presse d’avant match. Durant 5-10 minutes, les journalistes ont la possibilité de poser des questions aux coaches et responsables du club et d’être informés des dernières nouvelles de chaque équipe.
- Ensuite, il regarde attentivement le match en notant les faits marquants (les écarts, les changements tactiques, l’entrée sur le terrain d’un joueur, etc.).
- Les journalistes de La Liberté tiennent par habitude leurs propres statistiques, car Fribourg Olympic est une des seules équipes à donner ces informations chiffrées à la presse.
- Après le match, nouvelle conférence de presse : les journalistes peuvent à nouveau s’adresser aux coaches mais cette fois aussi à un joueur par équipe.
- Il reste encore 1h30 à 2h de travail pour terminer l’article (4000 signes pour un texte principal) et l’envoyer pour édition.
Stefano Lurati, « carte d’identité »
Stefano Lurati est depuis une année le responsable de la rubrique sportive de La Liberté. Il a passé sa scolarité à Villars-sur-Glâne puis au collège St-Michel à Fribourg. Durant ses études en lettres à l’université, il put prouver ses capacités comme correspondant à La Liberté. Satisfait de lui, le journal l’engagea dès son diplôme en poche. Le métier de journaliste nécessite une aisance dans l’écriture et une rapidité dans son travail, deux qualités dont fait preuve Stefano Lurati.
Stefano Lurati dans son bureau de La Liberté analysant de son œil d’expert le blog de l’Académie du Fribourg Olympic, photo © TB